De la motivation
Par Aquilegia le mercredi, 8 février 2012, 21:18 - Société - Lien permanent
Il semble que l'on devienne vieux quand on commence à penser des phrases commençant par "Ah, les jeunes de maintenant...". Moralité : je suis jeune, parce que je ne vois aucune différence entre les jeunes de maintenant et les jeunes de... ma lointaine jeunesse.
En gros, il y a les motivés, et les autres. Les motivés, ce sont ceux qui s'investissent dans des projets extra-scolaires pendant leurs études, et cherchent à meubler le moindre trou de leur CV par un projet perso. Les autres, ce sont ceux qui attendent que tout leur tombe tout cuit dans le bec à la fin de l'école, et même pendant.
Quand j'étais moi-même étudiante, on appelait les non-motivés les "métro-boulot-dodo". Ceux qui n'avaient aucune chance de trouver un boulot dans la branche à la fin de leurs études, parce qu'ils seraient en concurrence avec les autres, les motivés, ceux qui ont déjà un CV fourni.
Alors c'est sûr, tout dépend de la branche, et de la conjoncture. Mais faire reposer son avenir professionnel, quand on étudie une branche "passionnelle", sur la conjoncture, c'est un peu stupide, non?
Commentaires
Il faut bien que jeunesse se passe... Le monde n'est pas tout noir ou tout blanc, les gens ne sont pas motivés ou non, nous passons tous par des phases et je ne crois pas qu'il faille condamner des jeunes qui passent leur week end à faire la fête en disant qu'ils manquent de motivation; certains d'entre eux deviennent chirurgiens, s'investiront plus tard dans les Ong...Bref, il faut un temps pour tout! Tant mieux pour ceux qui sont motivés dès le début! Mais il y a aussi les autres, et ils ne sont pas moins bien... ^^
Il n'est question de "condamner" personne. Mais quand on propose à des gens des projets tels que l'on aurait nous-même (ou nos amis) aimé s'en voir proposer il y a des années, et que les seules réponses que l'on obtient sont celles citées plus haut, ça fait un peu mal au cœur. Surtout quand on sait qu'en d'autres lieux, d'autres personnes seraient très motivées et volontaires.
Question de lieu et d'époque. Mais quoi qu'on en dise, il est toujours plus difficile (mais pas impossible, bien heureusement!) de s'engager dans du bénévolat quand on sort de la vie d'étudiant, et que l'on a, justement, une vie à gérer.