Will Lambil
interview réalisée en 2006
Bibliographie :
- Hobby et Koala
- Pauvre Lampil
- Sandy & Hoppy
- Les Tuniques bleues
Quand tu étais
enfant, quels étaient tes héros de BD
favoris ?
J’ai
lu beaucoup de BD dans ma
jeunesse, mais mes héros n’existent plus
maintenant. Je peux
parler bien sûr de Tintin, comme tous les belges, mais il
n’a
pas été mon idole. Je
préférais les
personnages de Jigé, comme Jan Valhardi, Don
Bosco….J’aimais aussi « Pim
¨Pam poum » qui s’appelait
« les garnements » en Belgique.
Ils m’ont
tous incité à faire de la bande
dessinés.
Est-ce
le
métier que tu as toujours voulu faire ?
Oui,
uniquement cela.
Après
avoir fait l’académie royale des beaux arts
à Bruxelles, tu est entré comme lettreur Chez
Dupuis,
quel souvenirs gardes-tu de cette période ?
Je voulais faire
de la b.d.. C’est
le frère de Jigé qui m’a
présenté aux
édition Dupuis Quand je suis arrivé chez eux, ce
sont
les odeurs, d’imprimerie, d’encre, qui
m’ont marqué.
Toutes ces odeur me faisaient rêver, moi qui voulait faire de
la BD. De plus, j’étais dans la maison qui
imprimait Spirou.
Ils
m’ont dit : « Non,
vos dessins ne sont pas encore au point. Mais il manque un lettreur
vous faîtes l’affaire.. » Je
leur avais montré
des planches sur lesquelles il y avait du lettrage qui leur a plu.
Tu as
une
anecdote sur une paire de lunette, n'est-ce pas ?
Ah ! Un
jour, j’ai eu la chance
de rencontrer Jijé chez Will, le dessinateur de Tif et
tondu.
Il travaillait chez lui – c’était une
personne qui
travaillait n’importe où. Il avait mis un
dictionnaire sous
une planche pour dessiner.
Il travaillait
sur une série
qui passait en gris, en lavis. C’était
incroyable ! Je
lui ai dit que je voudrais faire de la BD. Il m’a tendu sa
paire de
lunette et m’a dit : « Tiens, dessine ces
lunettes. »
Alors,
j’ai commencé à
faire les branches, les cercles, mais en regardant mon dessin, il a
dit « Non ! C’est une paire de
lunette mais ce ne
sont pas MES lunettes. Regarde, il y a des reflets, des
détails… »
Ce fut un
déclencheur. Par la
suite, j’ai fait des dessins d’après
nature, en observant
la particularité des personnes, comme des objets. Cela
m’a
beaucoup marqué... Franquin aussi m’a beaucoup
marqué.
Comment
l’as
tu rencontré ?
Il
venait chez Dupuis quand je
travaillais là bas en tant que lettreur. Pour nous,
c’était
Dieu qui nous rendait visite. Il m’a donné des
conseils pour
le dessin.
J’ai
quasiment rencontré tous
les dessinateurs de cette époque, sauf Jacobs, ce que je
regrette.
As tu
un jour voulu demander des conseils à un autre
dessinateur pour une scène en particulier ?
Non.
J’ai été
influencé par le dessin de Jigé mais je
n’ai jamais
copié.
Quelle a été
la planche que tu as présentée au
début quand tu
t’es présenté chez Spirou ?
Ça
s’appelait «
Sandy ». J’ai
réalisé 24 épisodes
qui ont été publiés dans le journal
mais il faut
savoir que j’en avais dessinées d'autres
auparavant, que
j'avais présentées, mais qui n’ont
jamais été
retenues. Je ne les ai plus, elles ont brûlés avec
ma
maison de l'époque. Je n’ai plus rien qui date
d'avant 1958.
Parle
nous un
peu de Sandy...
Sandy,
c'étaient les aventures
d’un enfant et d’un kangourou qui se passaient en
Australie. Le
dessin était plus réaliste que ce je fais
actuellement,
encore que j’ai toujours tendance à faire du
dessin
réaliste.
Pourquoi avoir
choisi de faire une série qui se passe en
Australie ?
Cela
s'est décidé lors
d'une discussion avec le frère de Jigé. Nous
avions
ciblé un lectorat masculin de 13-15 ans. Nous avons
regardé
une carte et nous nous sommes dit :
« Tiens, on n'a
jamais fait quelque chose sur
l’Australie ! ».
L’Australie
était un
continent peu connu du grand public à l'époque et
je
n’avais aucune documentation a part de grandes diapositives
en noir
et blanc. Je suis parti de là, et je me suis
abonné à
une revue australienne, une revue géographique, qui parlait
que d’Australie.
Par la suite, une
série
télévisée ( ndlr :Skippy le
Kangourou) a
été diffusée, que l'on m'a
reproché
d’avoir copiée. Mais ce n'est pas vrai (sourire),
et je peux
le prouver. Je ne dis pas qu’ils m’ont
copié mais moi je
ne les ai pas copiés.
De quel
souvenirs gardes tu de « Sandy &
Hoppy » ?
Quand
je la dessinais, j’y croyais,
mais maintenant, je ne pourrais pas revenir en arrière.
Je l'aimais bien,
c’était ma
première série, mais ce qui me gênait
c’était
de devoir scénariser. Je n’ai jamais
aimé écrire
des scénarios. Je tourne en rond en cherchant cherche des
choses qui sont pas trop dures à dessiner...
Comment
es-tu
passé de Sandy aux Tuniques Bleues?
Quand
j’ai vu que « Sandy »
ne fonctionnait pas beaucoup, j’ai voulu changer mon fusil
d’épaule. J’ai rencontré
Cauvin et je lui ai
demandé de me faire un scénario. Il a dit
qu’il
allait y réfléchir.
À ce
moment, Salverius est
mort, hélas, alors on m’a demandé de
reprendre les
Tuniques Bleues. Il a fallu que j'achève l'album en cours,
puis que je continue la série.
Pourquoi
avoir
demandé un scénario à Cauvin
plutôt qu’à
un autre ?
Parce
que j’avais fait sa
connaissance et que j’aimais ce qu’il faisait. Il
avait un humour
qui passait bien.
Comment
se
passe ta collaboration avec Cauvin ? As-t-elle
évolué ?
Non,
elle n’a pas réellement
évolué. Cauvin est une personne assez
indépendante. Nous avons le même état
d’esprit. Nous nous
téléphonons plus que nous nous voyions. Pendant
un
temps, nous avons même été
fâchés,
mais je continuais de dessiner sur ses scénarios et cela
n’a
jamais gêné la série.
Quel
impressions as tu eu lorsque l'on t’a demandé de
reprendre
les Tuniques Bleues ?as-tu éprouvé un
sentiment de
culpabilité ?
Non.
Salverius débutait. Il
avait fait construire une maison et si moi ou un autre
n’avait pas
repris a série, sa femme aurait traversé de de
graves
difficultés financières. La seule chose dont
j’ai eu
peur c’était que la série ne marche
pas.
Heureusement, elle avait eu du succès avec Salverius, et
elle
a continué à en avoir. Je pense que j’y
ai cru tout
de suite.
D’un
point de
vue graphique comment as tu fait évolué la
série
vers ton trait ?
Au
départ, j'ai dû
travailler un peu en catastrophe, car il fallait absolument achever
l’album. Je n’ai pas eu beaucoup
d’états d’âme,
j’ai essayé de reproduire les personnages que
Salverius avait fait. Je n’avais jamais pensé
à les examiner de
près auparavant, et j’ai dû le faire
à cette
occasion.
Je les ai
sûrement mal dessinés
au début, mais j’ai décider par la
suite d’arrêter
de copier ses dessins et de regarder ses albums. J'ai
retravaillé
les personnages à ma façon, tout en gardant
à l’esprit la manière
générale dont il les avait
dessinés à l'origine.
As tu
éprouvé
des difficultés à dessiner les chevaux ?
J’en
avais dessiné dans
Sandy, mais dans un style réaliste.
J’interprétais
des photos, ce que je ne fais plus – du moins pour les
chevaux. Je
n’utilise de photos que pour les mettre en mouvement, comme
pour le
galop par exemple. En effet, leurs jambes suivent des mouvements
précis, et je pourrais faire des gaffes si je
n’avais pas de
support visuel. Pour le reste, je les dessine comme je le sens.
Pourtant, un cheval n’est pas et ne sera jamais quelque chose
de
facile à dessiner. Il évident que c'est un
drôle
d’animal.
Comment
se
passe ta documentation pour les Tuniques Bleues ?
Pour la guerre de
sécession, je
n’avais pas, au départ, beaucoup de documents.
Salverius
s’intéressait plus au côté
western qu’à
la guerre de sécession en elle même. Je
possédais
quelques livres avec des indiens – je les ai toujours
d’ailleurs
car cela peut toujours servir.
Actuellement, je
me sers surtout de
livres, ainsi que de quelques films comme « Autant
en
emporte le vent »…Mais je
préfères
travailler sur les livres.
Par contre, je ne
me sers absolument
pas d’Internet, je n'y ai jamais trouvé une photo
que je
n'aie déjà dans un livre…
S’il me
fallait quelque chose de
plus pointu, je pense que je pourrais essayer, mais pour
l’instant
Internet ne m’est d’aucune utilité.
Qu’est
ce qui
d’après toi, plait le plus aux lecteurs des
Tuniques
Bleues ?
L’humour
peut-être….la
dualité des deux personnages, un peu comme Laurel et Hardy.
Deux
héros qui n’ont pas la
même approche de l’armée.
Est ce que les
critiques sur ton travail, par exemple celle que tu
peux lire sur Internet, influence ton travail ?
J’ai
arrêté de les
lire, sinon je ne dessinerais plus. Nous retenons davantage les
critiques négatives et celles-ci font mal. Je n’ai
qu’une
réponse à ceux qui veulent que
j’arrête :
« n’achetez plus mes
albums !! »(rires).
En
réalité, lorsque je
dessine, je ne m’occupe pas beaucoup des lecteurs. Je les
rejoins
par mes goûts. Cauvin fonctionne un peu de la même
façon.
Nous partageons le même genre de vue sur la bande
dessinée.
Pour nous l’écriture, le dessin demeurent
classique. Je ne
juge pas la bande dessinée actuelle mais nous avons une
approche un peu plus « bon
enfant »
qu'« intellectuelle ».
As-tu eu envie de
faire évoluer
tes deux héros, psychologiquement ou graphiquement ?
Ils
sont stéréotypés.
Ils représentent le militarisme et
l’anti-militarisme, avec
des nuances. Ils sont tous les deux complices et sont capables
d’actes d’héroïsme
contrairement à ce qu’ils
peuvent faire croire. Bien sûr, Blutch aimerait toujours
déserter, puisqu’il est entré dans
l’armée
un peu par accident…
Y
a-t-il des
personnages que tu aimes particulièrement dessiner ?
Non…les
deux héros me
plaisent. Je suis en train, actuellement, de redessiner un personnage
du 6ème tome, Cancrelat, et c’est un
sacré retour en
arrière.
J’aime
bien dessiner les chevaux,
également. L’animal en lui même ne
m’intéresse
pas du tout mais j’admire sa grâce.
Par contre, je
regrette de ne pas
savoir bien dessiner les femmes. Les miennes sont trop
stéréotypées
à mon goût.
Quels
sont tes
westerns préférés ?
Les
films de John Ford, bien sûr.
John Wayne, James stuart…
J’aime
la lisibilité. Dans
des films comme « l’homme qui tua Liberty
Valence »,
le côté classique permet une certaine
clarté de
l’action. En BD, c'est pareil, si le lecteur ne comprend pas
la
case c’est fichu.
Je
préfère le western
américain à l’italien bien qu'il soit
un peu
stéréotypé.
La bande
dessinée américaine
m’a également beaucoup
influencé ; Milton
Caniff, Cler (Pim Pam Poum ), Alex Raymond, Stan Drake…
Pensais-tu un
jour dessiner le numéros 50 des tuniques
bleues ?
style="font-weight: normal; color: rgb(255, 255, 204);">Je
n’y pensais pas. Mais je ne
m’arrête pas au numéros 50 ! Je
continuerais tant
que j’aurais des scénarios de Cauvin à
dessiner.
Y
a-t-il eu des
histoires des albums dans lesquels tu as rencontré des
difficultés ?
Dans
l’album « Duel sur
la manche », je devais dessiner deux
bâteaux assez
spéciaux, et qui avaient vraiment
existé :
l’Alabama et le Kearsage.
Cauvin
m’avait dit : « Ne
t’en occupes pas, fais des bateaux de
l’époque ».
Pourtant,
c’étaient des
bateaux vraiment particulier, avec une structure typique. Les canons
allaient d’un bord à l’autre, sur des
rails.
J’ai eu
énormément de
problèmes à les dessiner car je n'avais pas
documents.
C'est un club de sudiste de Belgique qui m’a fourni les plans
et la
maquette de ces bateaux. Cela m’a beaucoup aidé,
mais cet
album est resté pour moi le plus difficile que j'ai eu
à
réaliser.
Discutes-tu
des
scénarios avec Cauvin ?
Jamais.
Il ne veut pas. De temps en
temps, j'essaye de lui donner des idées, mais il les suit
pas.
Par exemple pour « la Rose de
Bantree », je
lui avait dit que j’aurai aimé que les
héros aillent
en Irlande, parce que j’aimais bien ce pays.
Or, dans cet
épisode,
l’histoire se passe entièrement sur le bateau.
Personne ne
descend à terre! (rires)
Quel a
été
ton plus grand défi ?
Pour
un dessinateur, le défi,
c’est de se faire éditer. Ce n'était
pas facile car,
pour Dupuis, il n’existait qu’un seul dessinateur
valable,
c’était Franquin. L'éditeur voulait que
l’on
dessine tous comme Franquin, ce qui était une
énorme
bêtise.
Franquin
était d'ailleurs le
premier à le reconnaître : il faut du Franquin, et
autre
chose. Il n'a pas été évident pour moi
de me
faire une place.
Je pense
qu'actuellement, les
dessinateurs sont édités trop tôt, mais
ils
durent moins, à part certains.
De quel
personage te sens-tu le
plus proche ? Blutch ou
Chesterfield ?
(sourire) C’est
une question que
l’on me pose souvent. A l’armée,
j’ai été
caporal, brigadier dans l’artillerie… Je pense que
je suis plus
proche de Blutch, mais j’ai pas déserté
pour autant.
Je suis un peu comme lui, je n’aime pas que l’on
m’impose
quelque chose.
Certaines
histoires t’ont-elles davantage plues que
d’autres ?
Oui.
Une histoire m'a particulièrement
plu, c’était « Vertes
années ».
L’album portait sur les années de jeunesse de
Blutch. J'ai
beaucoup aimé « Bronco
Ben » également,
d'un genre plus proche du western. Il y en a sûrement
d’autres,
mais celle-ci m’ont particulièrement plu.
Que
penses tu
de la série « Lucky
Luke » ?
C’est
une série que j’aime
bien, mais le changement de scénariste trop
fréquent
amène un problème de cohérence dans la
série.
C’est un peu dommage.
Quel regard
portes-tu sur la guerre de sécession ?
C'est
absurde, comme toute les
guerres, mais je n’ai pas voulu trop la connaître.
Ce qui
m’intéresse, c’est le
côté graphique. Je dois
dessiner des personnages qui évoluent dans une guerre, mais
je
n’aime pas m’attacher trop aux détails,
comme par exemple
les uniformes, les drapeaux. Salverius était plus
« historique » que moi. Moi, cela
m’intéresse
moins.
Tu as
également
dessiné une autre série, Pauvre lampil...
Elle
n’a pas marché. Nous ne
vendions pas d’albums, car les gens se contentaient des
strips dans
Spirou. L’éditeur nous a demandé si
nous voulions
continuer, mais nous avons préféré
nous arrêter.
De plus, cette période a correspondu avec la
période de
froid entre Cauvin et moi.
Au
début j' ai pris du plaisir
à recréer, avec des personnages qui n'existaient
pas,
des gags qui étaient arrivés à Cauvin,
à
Laudec, Walthery ou à d’autres, mais cela c'est
assez vite
tassé. Au départ je n'avais prévu que
deux
planches, mais j'ai dû continuer parce que ça
plaisait à
la rédaction.
Tu
dessinais
les tuniques bleus en même temps ?
Oui,
mais les deux séries ne
sortaient pas avec la même régularité.
On pouvait
faire une planche de Lampil par ci par là, alors que les
Tuniques Bleues, c’était une histoire à
suivre. Quand
j'arrivais à la 30ème planche de
l’histoire, on me
demandait quand je pensais la finir, alors que les albums de
« Pauvre
lampil » étaient
édités simplement
quand il y avait assez de planches.
Combien
de
temps passes tu sur une planche en moyenne ?
Je
dessine à peu près
une planche, une planche et demie par semaine. Il m’est
arrivé
d’en faire deux, deux et demis, mais plus maintenant.
Quel
personnage
de BD aurais aimé tu être ?
C’est
une question qu’on aurait du
me poser quand j’étais gosse. Actuellement, je
répondrais
Tintin ou Astérix.
Sur la
production actuelle quels regards portes tu ?
Je
n’achète pas beaucoup de
BD, mais quand je le fais, je regarde d’abord les dessins.
Quand le
dessin est bon, je prends l'album et, actuellement, il y a beaucoup
de bons dessins. Par contre, en général, je suis
déçu
par le scénario.
Une BD que
j'apprécie
particulièrement est « Green
Manor ».
Je relis
également beaucoup des
anciens dessinateurs, comme tillieux que j’aime beaucoup. On
redécouvre toujours quelque chose. Je suis un peu
nostalgique,
je ne le cache pas.
Que penserais-tu
de la réalisation d'un dessin animé
des Tuniques Bleues ?
J’aimerais
bien, sur un plan
commercial, car une bd adaptée en dessin animé
voit son
tirage augmenter, mais sur les autres plans, je pense que je serais
déçu en voyant mes personnages évoluer
comme ça.
C’est
un peu pareil pour les
statuettes. Je suis toujours déçu : elles sont
bien
faites mais ce n’est pas ainsi que je vois mes personnages.
Et en
film,
quel acteur verrais tu jouer Blutch et Chesterfield ?
Je
n’y pense même pas…
Par contre,
j’ai entendu des voix
qui me plaisaient, à l'occasion de la réalisation
de
courtes séquences de promotion pour un album. Blutch
était
joué par Guy Pierrot, et Pierre Tornade faisait Chesterfield.
Physiquement,
pourtant, je n'ai pas
d'idée...
Aurais-tu
aimé
dessiner d'autres genres ?
J’aurais
voulu faire beaucoup de
choses, autre que ce que j’ai fais. J’aurais
aimé par
exemple avoir un autre type de dessin, même avec les Tuniques
Bleues.
J'aurais aimer
également
réaliser une série moyen-âgeuse, comme
« les
Rois maudits ». J’avais justement un
projet de ce type
avec Yvan Delporte, mais il ne s’est pas
concrétisé
car je ne pouvais pas le mener de front avec les Tuniques Bleues.
Nous te
remercions. Rendez vous pour le 51 ?
2007,
si tout va bien, mais je ne
m’engage pas trop.( rires )