Journal
de Léa
Page rédigée par
Pascal-Léa
Partie 1
Voilà cinq ans que la «guerre
de la
marelle», qui opposa la Cours d’Ambre et les Cours
du Chaos,
s’arrêta. Flora, ma mère,
m’invita à cette
prometteuse fête d’anniversaire du
traité de paix.
C’est
une belle occasion de tisser des liens avec les membres de ma famille
et éventuellement les nobles des Cours du Chaos.
Je
suis revenu d’Ombre-Terre il y a seulement quelques heures
(temps
d’Ombre) et une fois arrivée au palais
d’Ambre, je fus
accompagné à ma chambre de style
médiéval
mais d’un grand confort. J’en profite pour
m’abandonner dans
une baignoire spacieuse. Puis j’enfile une longue robe de
soirée
en soie blanche. En descendant les escaliers, j’entends les
échos
des festivités s’amplifier. Les sons se
distinguent
désormais facilement… Il y a de la musique, des
éclats
de voix, des rires…
Des
images et des flash de mes rares séjours à Ambre
occupent mon esprit. Je pense à quelques oncles et tantes;
à
la forêt d’Arden; à ma
première traversée
de la marelle, accompagnée de ma mère pour mon
vingt et
unième anniversaire…
Arrivée
en bas du grand escalier, j’aperçois les
premières
silhouettes, des groupes sont constitués autour des
musiciens;
il y a des tables recouvertes de mets variés et nombreux,
dont
les parfums réveillent mon appétit… Je
regarde tout
autour de moi et cherche quelques personnes connus.
Des
animations diverses dans les salles du rez-de-chaussée
regroupent l’essentiel des invités. Je rencontre
des visages
familiers, Fiona, la plus douée de sa
génération
en sorcellerie, Caine et le roi d’Ambre, Random. Ce dernier
est
très occupé à accueillir les diverses
délégations. Swayvill, le roi du Chaos est
également
présent. Ma mère s’occupe de
l’organisation du
banquet.
A
quel point les Ambriens et les Chaosiens sont unis ? Y a-t-il
de
nombreux descendants issus de l’union des deux
Cours ? Tout en
réfléchissant, je me dirige à
l’extérieur
du palais. L’après-midi est chaud et le soleil
inonde de sa
lumière l’immense jardin.
Au
détour d’un sentier, un enfant me
heurte brusquement et repart sans s’excuser. Je ne parviens
pas à
le reconnaître. Avant même de lui poser la
question, une
voix venant de plus loin l’incite à rebrousser
chemin. Je
presse l’allure et aperçois l’enfant
parler à une
(ou des) statue(s). L’une d’elle s’anime
brusquement et
s’enfuit avec l’enfant. Il semble
s’amuser même si je
suis quelque peu surprise.
J’écarte
immédiatement la pensée qu’il puisse
être
menacé par cette «chose»…
L’incident
oublié, j’emprunte un autre parcours afin de
revenir vers le
palais. Je rencontre alors un cousin: un homme, grand,
appelé
Aldénys. Il déclare être le fils de
Caine. Il
aime voyager en Ombre où il séjourne parfois
quelque
temps.
Plus
tard, nous rencontrons une jeune femme, d’une taille voisine
de la
mienne, aux grands cheveux noirs, une peau pâle et, fait
rare,
des yeux violets. C’est Loup Ann, la fille de Deirdre, dont
la mère
est morte avec Brand durant «la guerre de la
marelle». Un
homme l’accompagne, un serviteur, un garde du corps ou
peut-être
un courtisan.
De
retour au palais, nous rencontrons une femme aux longs cheveux roux,
c’est ma cousine Sterenn, dont le père est Julian
et la mère
appartient à la noblesse mineure d’Ambre.
Près
d’elle, un chaosien, petit et bedonnant, appelé
Perenor
d’Otonia. Je vois rarement des chaosiens (sauf
aujourd’hui) et je
suis toujours aussi intrigué en pensant à leur
capacité
naturelle à changer d’apparence et à
tromper leur
entourage. Je ressentais une certaine méfiance, pourtant je
ne
souhaite pas porter de jugement sur un inconnu.
Puis
Léonie, la fille de Gérard vint se
présenter à
nous et propose d’admirer la cité et le palais du
haut des
remparts. En mer, les flottes de Caine et de Gérard
sillonnent
la baie. Léonie nous montre le Kolvir, montagne surplombant
le
palais et évoque un grand escalier diaphane menant
à un
monde nommé Tir-na nog’th…une marelle
s’y trouve…
Léonie propose de s’y rendre un peu plus tard, une
fois les
festivités passées.
De
retour dans les jardins, Aldénys et moi avons fait une
partie
d’un jeu proche du badminton d’Ombre-Terre, le
«jeu du
volant». Nous avons appris le soir, lors du repas que le
mauvais perdant de l’équipe adverse est le
partenaire de
Léonie, Albert de la Tour d’Or. Après
le repas, le
bal fut ouvert et je dansai toute la nuit.
Partie 2
Dans la matinée vers 10h30-11h,
après
une nuit calme je descends les escaliers pour prendre un
petit-déjeuner en compagnie de Sterenn et
d’Alcibiade, nommé
Alc, un enfant de 13 ans, blond, accompagné d’un
robot qui
le surveille.
Il
m’apprend que sa mère n’est autre que ma
tante Fiona,
l’illustre sorcière. Il vit sur Ombre-Terre aux
USA. Il ne
connaît pas bien la famille et la raison de sa
présence
ici.
Après
le déjeuner, Sterenn, Alc et moi-même nous
promenons
dans les jardins. Sterenn et moi parlons de la forêt
d’Arden,
de sa faune et sa flore, de mon envie de faire des photos.
Nous
poursuivons notre balade à travers les rues très
animées de la cité d’Ambre. Nous
regardons le
spectacle de funambules quand un homme, apparemment soûl
m’accoste. Son allure, son état et son haleine
d’ivrogne
me dégoûte et je lui écrase le pied
afin de le
faire reculer ou de l’éloigner. Il continue de
s’intéresser
à moi quand je le saisis par le dos afin qu’il se
détourne
dans une autre direction. Ce qu’il fit après avoir
remarqué
ouvertement que j’étais du style gros-bras.
Suivant du
regard la direction qu’il prit, je compris qu’il
avait trouvé
une nouvelle proie, une jeune femme également, qui ne tarda
guère à le renvoyer. Certains funambules font la
quête
quand je remarque que ma bourse m’a été
volé.
Est-ce le fait de l’homme
«soûl» ? Quelqu’un
d’autre aurait-il profité d’un moment
d’inattention ?…
Je jure de ne plus me faire avoir. Un des artistes mécontent
de mon manque de générosité me
projette une
poignée de farine au visage.
De
retour au château je ne m’attarde pas et
décide
d’aller me coucher. Dans la nuit un bruit inhabituel me
réveille.
Il provient de la chambre de Léonie. Dans le couloir je
retrouve Perenor et nous découvrons dans la chambre une
flaque
de sang partiellement absorbée par le tapis.
Léonie
n’est plus là…sans doute un
enlèvement et Perenor a
le temps d’apercevoir une ombre fugitive filer au pied des
remparts
près des douves. Cette créature doit
être
drôlement agile, rapide et puissante pour transporter un
corps.
On appelle des pages qui donnent l’alerte.
Pendant
ce temps, d’autres agressions menacent les cousins et
cousines de
la seconde génération : Alc et son robot
essuient
une attaque, Sterenn est attaquée par une de ces
créatures
noire et blanche et par un contact mental. Elle s’en sort par
une
légère blessure à
l’épaule. Aldénys
a le temps de poignarder son adversaire dans le cœur et ce
dernier
disparaît en une poussière de craie. Martin, fils
de
Random, est plus sévèrement blessé.
Puis
Random alerté de cette situation très
inquiétante
entreprend de tous nous écouter. Enfin nous retrouvons dans
la
salle de réunion ma mère, Flora, Julia et
Gérard.
Gérard ne décolère pas et souhaite les
retrouver
pour leur faire payer. Random le ramène à la
raison,
lui assurant que sa position est auprès de sa flotte en mer.
Ma
mère me demande de la suivre dans une pièce
voisine et
me remet une broche que je dois porter sur moi. Est-ce un
porte-chance ? Est-ce un objet magique permettant de localiser
tous mes faits et gestes ? Elle ne me donne pas
d’explication.
Je
possède désormais un atout de Random, comme
chacun
d’entre nous et celui de ma mère.
En
allant aux écuries, nous entendons en provenance des portes
du
château des éclats de voix car un
événement
nouveau et grave semble s’être produit entre temps.
Julian
est très sérieusement blessé et nous
indique le
lieu de l’attaque et le nombre des ses agresseurs. Nous
prenons des
chevaux et partons vers Arden afin de retrouver trace des agresseurs
de Julian et de retrouver Léonie. A proximité de
la
forêt nous observons des ombres alentour puis elle
s’évanouissent en forêt. Le robot
d’ Alc est avec
nous mais notre jeune cousin, trop jeune, est interdit de sortie par
Random.
Perenor
et Sterenn se téléportent au cœur de la
forêt
par une carte d’Arden détenue par Sterenn. Ils
observent
finalement le passage des agresseurs et Perenor décide de
passer à l’offensive pour
récupérer le paquet
«Léonie». Arrivant par
derrière sur la zone
des combats nous luttons pour les tuer. Nous les exterminons quand
deux des créatures entament un voyage en ombre par une
descente aux enfers. Nous tentons de les suivre pour venger Julian,
sauver Léonie et élucider cette affaire.
Partie 3
Aldénys
se fait progressivement distancer par
le porteur du sac mais nous pouvons suivre leur trace dans les
ombres.
Pendant
ce temps au palais, Alc subit une attaque psychique et
« tombe
dans les pommes ».
Dans
une ruelle, nous les retrouvons enfin. Le combat est
inévitable.
Nous estimons leur nombre à une douzaine.
Pendant
que nous nous apprêtons à leur faire face, nous
remarquons que deux d’entre eux dessinent sur la
façade d’un
mur en arrière de leur groupe. Les silhouettes
dessinés
s’animent rapidement et viennent grossir leur rang. Les
artistes ne
s’arrêtent pas pour autant…
Chacun
se bat au mieux, à sa façon, selon la situation
du
moment. Sterenn vise de son énorme fusil-plasma sur les deux
artistes qui meurent sur le coup… mais son fusil se retrouve
inopérant.
Je
saisis un « homme-farine » au cou
mais d’une
agilité surnaturelle il se place dans mon dos. Avant de
tenter
quoi que ce soit, celui-ci explose en un nuage de poussière
blanche grâce à Orwind qui, me jugeant
menacé,
fit une fugace apparition (mais très remarquée
cependant) pour le mordre.
Le
combat tourne rapidement à notre avantage mais ceci
signifierait que nous prenions des risques, ce dont je doute.
Orwind
avait-il déjà agit comme cela dans le feu et la
précipitation d’un combat ?
Lors
du combat Sterenn est contacté par son père,
Julian,
afin de lui demander d’en ramener un
« vivant »…Quel
dommage pour le mien !
Nous
reprenons la ruelle quand nous repérons Perenor se battre
contre l’un d’entre eux, un second se
débattant pris au
piège dans son filet. Perenor change de forme…
J’en
saisit un…il m’embrasse et se retrouve en deux
dimensions…Je ne
sais comment combattre un tel adversaire…insaisissable.
Je
ressent un contact, je l’accepte…tant mieux
c’est Random. Je
passe avec Aldénys. Les autres restent
momentanément
sur
place.
De
retour, après avoir raconté en détail
nos
aventures, je décide de contacter Orwind pour prendre de ses
nouvelles et lui donner des miennes. Plus tard dans la
soirée
je demande à ma mère la raison de
m’avoir offerte
cette jolie broche. Elle se contente de me mentir
affectueusement :
« c’est qu’elle est assortie
à tes yeux ».
Après
le repas je regagne ma chambre pour dormir d’un profond
sommeil
après quelques exercices d’arts martiaux et de
concentration.
Dans la nuit, Loup-Ann rêve d’un homme aux
cheveux
blancs près duquel une femme allongée
saigne…Qui
sont-ils ? Est-elle vivante ? Ceci s’est-il
déjà
produit ? Ou est-ce une vision d’un futur plus ou
proche ?
Le
matin nous apprenons que les hommes-farine sont
équipés
d’une sorte
de « balise » afin que
nous
puissions les suivre à distance. Nous avons le
« mot
de commande » pour les laisser
repartir ?Peut-être
retourneront-t-ils dans la même ombre près de leur
créateur ?
Random
nous demande de repartir.
Aldénys
(ou moi) se voit confier Bansha, un cheval robuste, à la
robe
marron foncé avec les jambes et la crinière noire.
De
retour dans la même ombre, le paysage est très
différent
avec un ciel et un soleil blancs purs, des nuages noirs et des
reliefs montagneux rouges…
Partie
4
Nous
traversons les ombres. Le ciel devient violet, la route est bien
dessiné et le paysage se fait de plus en plus
désertique.
Puis nous nous retrouvons à avancer sur le dos
d’une limace
géante translucide. Elle évolue au sein
d’une mer
noire sous une nuit étoilée. Avec
l’aide de Perenor
nous récupérons un peu du liquide de cet
océan
noir. Nous accostons à une plage bordée
d’arbres puis
nous retraversons les ombres. Après ce qu’il
semble être
une heure de marche, les deux hommes-farine
s’arrêtent ,
grimpent sur un arbre et se suspendent la tête vers le bas
sur
une branche latérale.
Loup-Ann ressent que les animaux
autour sont curieux mais non-agressifs. Le jour qui
s’était
levé s’est recouché. (Sterenn utilise
son art des
atouts. Magda est avec Alc.)
On nourrit les chevaux puis loup-Ann
tient Random informé de la situation. Nous dormons avant de
récupérer notre tour de garde.
Aldénys.
endormit va vivre des évènements très
troublants
où il est transporté sur une autre Ombre.
Il
ne parvient pas à contacter qui que ce soit par les atouts.
Nous reprenons notre route
jusqu’à
une falaise où je ressent un contact. Je
l’interrompt et je
contacte Random pour savoir s’il en est responsable. Je
contacte
ensuite Flora qui veut à tout prix me voir car elle a fait
des
découvertes et ses révélations sont
importantes
dans les évènements qui frappent actuellement la
famille. Elle me donne rendez-vous au café des
Champs-élysées
sur Ombre-terre.
Je les quitte au moment où il
tente de descendre la falaise.
Pendant
ce temps, le groupe se retrouve dans un marécage
où les
hommes-farine s’endorment. Loup-Ann fait encore le
même rêve
mais cette fois elle se trouve sous la pluie dans un jardin et une
brindille craque sous ses pieds. L’homme se retourne,
laissant
transparaître des canines ensanglantées. Le
rêve
d’Aldénys comporte le symbole d’Ambre en
flamme qui
revient vers le pentacle….sens..
Les
hommes-farine font des poses assez régulières.
Loup-Ann me contacte, et je lui dit
que tout va bien.
Les autres passent devant l’arbre de Corwin. Ils
finissent par apercevoir la mer et des rochers littoraux sont polis
comme des miroirs.
Arrivée dans ma
propriété
au Japon, je salue mes divers employés puis repart en Ombre
pour arriver à Paris. C’est le matin, je remonte
à
bonne allure un boulevard et quelques jeunes hommes un peu
éméchés
m’interpellent et s’interposent afin de
m’intercepter.
J’esquive leur tentative et envoie deux d’entre eux
au sol. Une
patrouille de police constate la situation et m’embarque pour
m’emmener au poste de police le plus proche. On me retire mon
équipement et je suis conduite en cellule. On me permet de
téléphoner et je contacte Flora sur son portable
pour
lui expliquer mon retard et la situation dans laquelle je suis. Flora
attendra 24 heures. Un agent de police s’intéresse
à
moi et souhaite me rendre ma liberté et mes armes (revolver
et
katana). Peu de temps après un autre agent me
libère et
me rend la totalité de mes effets personnels.
Après
une course poursuite, il trouve Llewella étendue sur le sol,
couverte de nombreuses contusions.
Elle
explique qu’elle enquêtait sur l’affaire.
Elle sait que
Léonie est la captive de Fiona et Bleys et que Random semble
mêlé également. C’est Bleys
qui la mise dans
cet état. Fiona a emporté Léonie
après
que le groupe dont Perenor l’a observé dans une
cabane
malmené par une femme encapuchonnée qui doit
être
Fiona.
Je rencontre, sans autre incident,
Flora au café Elle m’apprend entre autre
qu’elle a
découvert un cabinet dans le palais d’Ambre
contenant de
nombreux artefacts magiques et soupçonne Fiona
d’avoir
enseigné à son fils, Alc, la magie. Julian semble
avoir
de bons arguments contre fiona et son fils serait dans ce cas un
parfait mouchard. Est-ce vraiment Fiona ? ou quelque
créature
du Chaos ou les deux à la fois ? Je rejoins mes
cousins
et cousines et Loup-ann m’explique la situation. Ce qui est
inquiétant c’est que les complices semblent
vouloir faire
quelque chose au joyau du jugement et de nombreux plans ont
été
trouvé dans la cabane où Léonie a
été
séquestrée.
Au cours de sa fuite la femme
supposée être Fiona, cachée sous sa
tunique
bleue, s’enfuit avec son otage et suite à une
course
poursuite à cheval, elles finissent par tomber de la falaise
dans la mer. On ne retrouvera aucun corps malgré nos
recherches grâce à des bouteilles de
plongée
fournies par Perenor. Aldénys contact Léonie et
sent un
contact qui s’évanouit vite…un second
contact ne donne
rien.
Partie 5
Les graves incidents survenus depuis
quelques jours n’ont pour moi qu’une explication.
Tous les
Ambriens sont victimes d’un complot dont les auteurs restent
à
authentifier avec certitude. Léonie n’a juste pas
eu de
chance.
Perenor, Loup-ann, Aldénys et
moi-même revenons près de Llewella,
très
grièvement blessée.
De retour à la cabane
où
Léonie était séquestrée,
nous ne trouvons
pas Alc ni Sterenn, seul le robot est présent.
Je contacte ma mère par atout
et lui rapporte les faits nouveaux : la présence de
Llewella , sa confrontation brutale avec Bleys et le lien de celui-ci
avec Fiona et Random, les disparitions d’Alc (sauf le robot
et
Magda) et de Sterenn. Flora me dit qu’elle souhaite me
rencontrer à
Ambre à son retour.
Plus tard Pérenor nous apprend
qu’il a été contacté par
Sterenn qui est en
sécurité mais se repose dans une Ombre car
grièvement
blessée. Pérenor souhaite retourner en Ambre dans
la
chambre de Léonie. Un tableau a brûlé
ainsi que
le mur porteur. Il y a des restes de papiers carbonisés tout
autour. On trouve enfin un papier avec l’écriture
de Léonie.
Sterenn a vu un chat noir aux yeux
bleus près d’un cyprès dans le jardin
à
proximité de la cabane. Elle l’a suivie et
…tout devint
gris ( une sorte de néant et sans doute pas une Ombre
particulière), le chat a sauté sur ses
épaules
et enroula sa queue autour de son cou. A cet instant elle
aperçu
son père, Julian, qui l’accusa de pactiser avec
l’ennemi.
Puis elle a vu dans un angle de son champ de vision un tracé
prestigieux, la marelle de Corwin, près de l’arbre
qu’il
avait lui-même planté, ce fameux Ygg). Elle voit
Léonie
parcourant la marelle et un sosie de Léonie venant vers elle
et l’a suppliant de l’aider. Enfin Sterenn sauta
à travers
un carreau lumineux après le chat et s’est
retrouvée
dans la chambre de Léonie. Ce tableau au mur est donc une
sorte de passage menant à un village situé
près
d’une digue imposante et peuplé
d’habitants ayant un peu
l’allure de gnome. Sterenn voit sur le bureau de
Léonie les
dessins du joyau du jugement quand une clé tourne dans la
serrure et tout disparaît…
De retour dans la palais d’Ambre,
Aldénys rencontre son père et raconte son
rêve.
Caine lui dit qu’il s’agit du symbole de Fiona et
ils s’engagent
ensemble à chercher des informations dans la chambre de
celle-ci. Au passage Caine marque un livre précieux
d’une
entaille profonde qui ne plaira sans doute pas à Fiona.
Aldénys apprend finalement que ce rêve est une
vengeance
de Fi par personne interposée car Caine a fouillé
la
chambre d’Alc.
De mon côté je
souhaitais écouter les soupçons de Julian mais ce
dernier est depuis retourné en Arden. Je rencontre Flora et
elle me conseille de voir par moi-même ce qu’il y a
dans la
chambre secrète qu’elle a trouvée. Je
décide
après en avoir parlé à Flora
d’y aller avec
une cousine sur laquelle j’ai le moins de
soupçons. Je
parviens à lui glisser une lettre lui exposant la situation
et
ma volonté de ne négliger aucune piste. Voici ce
que je
lui apprends dans cette lettre :
Loup-Ann,
J’ai
appris de ma mère qu’elle ne fait pas du tout
confiance à
Fiona et son fils, Alc. Elle croit qu’il a reçu un
enseignement magique élaboré et qu’il
est plus
puissant qu’on peut le penser aux premiers abords. Elle
n’a pas
de preuve mais seulement de très fortes
présomptions
sur leurs implications dans les évènements
présents.
Elle
m’a remise une clef d’une pièce
secrète qu’elle a
trouvé dernièrement. Elle contient des arcanes
magiques
qui pourraient contenir des informations sur notre présente
affaire.
Je
m’adresse à toi car je t’aime bien et je
te fais confiance
(et j’espère que tu n’en abusera pas).
Aussi
je souhaite que nous allions ensemble, ce sera plus sûr, dans
cette pièce et comme mes connaissances magiques sont
limités
, ton aide sera précieuse. Il est par contre vivement
conseillé de ne toucher à rien.
Tu
te demanderas pourquoi je m’adresse à toi et pas
à
l’un ou l’autre ou plusieurs de nos cousins et
cousines. J’ai
quelques soupçons sur certains et peu te concernant. Par
contre du fait des évènements récents,
il m’est
difficile d’écarter
l’éventuel culpabilité
de Fi et du coup de notre jeune cousin».
Loup-Ann se joint à moi,
heureuse et peut-être surprise ou
étonnée de ma
confiance en elle. Elle me dit partager dans une certaine mesure mes
soupçons et se dit persuadée de
l’innocence de Random
dans cet affaire (ce que je crois également). Je tiens
à
signaler que ces déclarations à ma cousine
n’engagent
qu’à peu de choses et celle-ci maîtrise
sans doute
mieux la magie que moi et sa forte psyché pourrait
s’avérer
également utile en ce lieu. Nous ouvrons la porte de la
pièce
secrète située dans un couloir peu
fréquenté
du palais. Nous y trouvons une multitude d’objets,
manuscrits,
parchemins, verreries. Une arrivée d’eau fait
également
saillie d’un mur. Nous reconnaissons les écritures
de Fi et
de Léonie. Celles-ci ayant longuement
étudiée
ensemble les arcanes et tout ce qui concerne la sorcellerie en
général. C’est une surprise car
Léonie me
semblait plutôt être de la trempe de son
père.
Nous allions apprendre plus tard que les relations entre
Léonie
et son père ne sont pas des plus idylliques.
Après cette excursion, que
nous espérons furtive (rien n’ayant
été
subtilisé ou déplacé), nous
décidons en
compagnie d’Aldénys de rencontrer le roi, Random
pour lui
expliquer sans détour la situation. Random pense que si
Llewella souhaite le joyau du jugement alors il faudrait en savoir
plus et lui donner le change avec un faux joyau,
confectionné
par ses soins en un délai record. Une heure plus tard nous
le
retrouvons et il nous présente une copie du joyau ayant la
particularité de provoquer un évanouissement
profond de
la première personne à s’en saisir.
Bien que nous ne souhaitions pas
garder Magda dans nos «pattes», celle-ci parvint
tout de
même à se retrouver avec nous non loin de la
marelle de
Corwin. Nous apercevons une femme aux longs cheveux verts, assise au
pied de l’arbre comme convenu. Aucun signe de
Léonie dans
notre champ de vision. Une fois remis, le faux joyau du jugement fait
sombrer immédiatement Llewella dans une sorte de sommeil
profond. A cet instant, un cri de Léonie provenant
d’un bord
éloigné de la marelle. Elle hurle des paroles qui
semblent teintées de folie à notre
égard.
L’instant
d’après, elle
s’accroupit et dans un mouvement de bras elle anime devant
nous une
armée d’une centaine d’hommes-farine
prêts au
combat, chacun ayant une épée longue en main. Mes
alliés se regroupent autour de moi afin de me permettre de
contacter Random et de nous ramener ainsi que Llewella au palais.
Rapidement, ils se ruent vers nous et une masse écrasante
nous
submerge pour nous neutraliser. Avant même de nous rendre
compte combien la situation était perdue, nous
découvrons
faisant suite aux vacarmes un silence et une nappe de fumée
blanche s’éparpiller autour de nous.
L’armée s’est
éteinte aussi vite qu’elle fut levée et
nous croisons
ébahis la silhouette de Fiona à peine
essoufflée
et comme enveloppée d’un linceul dont seuls les
anges se
drapent.
Loup-Ann saisit cet instant pour
attaquer psychiquement Léonie par deux mots de pouvoir
successifs. De mon côté je m’approche de
ma cible à
vive allure pour la saisir avant qu’elle ne
réagisse. Je la
plaque précipitamment au sol et enchaîne par une
clé
de bras (douloureuse à n’en point douter) puis un
étranglement…s’en est finit des
agissements de Léonie.
Alors que nous contactons Random pour
rentrer avec les deux traîtres, un incident surprenant se
produit…
Je me réveille (combien de
temps suis-je restée ainsi ?) dans une
pièce
sombre, accroupie au sol, dans un cercle d’environ 1
mètre
de diamètre, qui brasille d’une lueur
orangée. Je ne
souffre apparemment d’aucune blessure mais je suis
entièrement
nue. Où se trouve mes vêtements, mes armes et la
broche
offerte il y a peu par ma mère ? Comment suis-je
arrivée
ici ? Où sont les autres ? Sont-ils
rentrés
ou suis-je la seule concernée ? Quel est ce lieu et
dans
quel ombre ? Qui est l’invocateur ?
Je passe la main à travers
cette lueur afin de vérifier ma plus grande
crainte…une
décharge d’énergie
électrique parcourt mon
corps. Je suis pris au piège, entravée par une
magie
puissante. Mais pour quelles raisons ? Qui pourrait
m’en
vouloir à ce point ? Est-ce en relation avec notre
récente victoire ? Llewella et Léonie
auraient-elles d’autres alliées ?
Alors que ma vue se familiarise avec
l’obscurité, je distingue des voix et des
silhouettes
encapuchonnées dans la pièce. L’une
m’est
familière…étrangement
familière…c’est
l’homme du commissariat qui me trouvait exceptionnelle et
souhaitait me libérer rapidement comme s’il
était
tombé sous mon charme et plein de compassion. Je
n’y avait
pas prêté spécialement attention et
d’ailleurs
j’avais une autre affaire tellement plus urgente !!!
Un autre homme s’avance dans ma
direction quand celui qui semble être le chef (celui que
j’avais rencontré à Paris)
s’exclame à haute
voix : «Ne t’approche pas du
démon !!!».
Arrivée
au palais, mon absence lors du transfert suscite
l’intérêt
voir l’émoi lorsque leur regard croise au sol
l’ensemble
de mes effets personnels dont les plus précieux, ceux dont
je
ne me séparerais sans doute pas volontairement…ce
qui, selon
toute vraisemblance, ne devrait laisser aucun doute quand à
la
gravité de ma situation…
Comme si mes craintes
n’étaient
pas suffisantes quand à l’intention de mes
ravisseurs, un
flot de pensées inonda les circuits de mon cortex. Que cette
phrase était riche de visions déplaisantes si ce
n’est
funeste !!!
Mais je ne me laisserais pas faire si
j’en ai la force et j’espère pouvoir les
convaincre que je
ne suis pas ce qu’il croit (le suis-je
moi-même ?).
J’essayais donc
d’examiner tous
ce qu’impliquent cette déclaration effrayante,
quand à
mes chances de trouver une brèche dans ce système
de
défense et quand à leur connaissance
réelle de
mon ascendance.
Qui sont-ils ? Certains se
trouvaient dans un commissariat parisien en tenue de service. Il
s’agit donc d’un groupe d’individus
infiltrés dans un
service de l’état français. Leur chef
ne m’avait
pas libérer par hasard car je lui était sans
doute plus
utile une fois libérée. Il m’avait
demandé de
revenir le lendemain pour régulariser ma situation et faire
de
nouveaux papiers (les miens étant
périmés depuis
peu). Sans doute voulait-t-il obtenir ma reconnaissance et ma
sympathie pour me cueillir plus rapidement ensuite et poursuivre ses
projets. Comment a-t-il remarqué que je suis
exceptionnelle ?
Ce terme n’avait plus le même sens
désormais, il sait
que je suis une immortelle. Et d’ailleurs
il doit avoir la
connaissance de notre existence car au moins l’un
d’entre eux
maîtrise la sorcellerie. La
maîtrise de cet art
prouve que cette organisation est dangereuse et que les
immortels
sont peut-être leurs gibiers.
Cela signifie également
qu’ils
sont des habitants d’Ombre (bien qu’ils
ne soient pas
totalement exclus qu’ils soient manipulés ou
alliés à
un ou plusieurs immortels). Connaissent-ils l’existence des
Ombres,
d’Ambre et du Chaos ? S’ils ne
connaissent pas
l’existence des Ombres alors je suis quelque part sur
Ombre-Terre.
Cette rencontre est-elle fortuite ou provoquée ?
Sans
doute la seconde réponse.
L’emploi
d’un sort de téléportation ayant pour
cible une
créature présente sur une autre Ombre
qu’Ombre-terre
signifie-t-il qu’il connaisse l’existence des
Ombres ?
Le fait d’être
gratifié
de «Démon» signifie-t-il
qu’ils nous détestent
pour ce que nous sommes ou qu’ils nous craignent pour nos
pouvoirs ? Sans doute y-a-t-il un peu des deux car le chef a
ordonné de ne pas s’approcher de moi de peur que
j’écrase
ou j’influence d’une quelconque manière
ce morveux.
Ou bien ais-je un double sur Ombre
qui possède mes pouvoirs et qui aurait eu des relations
agités
avec eux ?
La situation est grave et le temps
joue contre moi. Vont-ils me garder en vie et me nourrir pendant ma
détention ? Quel rôle dois-je jouer dans
leur
plan ? Veulent-ils me tuer rapidement ? Sans doute
l’aurait-il déjà fait ?
Attendent-ils la venue
d’un supérieur ?
Je me demandais soudain si
l’existence de tels sectes étaient connus des
Ambriens ou
même des Chaosiens ? Je ressentais
l’intime conviction
qu’ils ne travaillent ni pour l’un ni pour
l’autre camp et ceci
ne me rassurais guère. La famille d’Ambre
serait-elle dans
quelle direction orientée les recherches ?
Penserait-il à
temps que l’ennemi est mortel et aigri par nos pouvoirs aux
points
de souhaiter notre disparition et la mienne pour commencer ?
Mais en sont-ils a leur première capture
d’immortels ?
Peut-être que plusieurs d’entre nous sommes en
captivité ?
Est-il concevable qu’aucun immortel, en particulier ceux qui
ont
des millénaires d’existence, ne soit au
courant ?
Revenons à leur motivation.
S’il ne souhaite pas m’éliminer
rapidement, quel(s)
avantage(s) peuvent-ils tirer de ma présence ?
Cherchent-t-ils à faire des expériences
à partir
du sang d’immortel ? Ont-ils besoin de savoir,
s’ils ne le
savent pas déjà, si je porte le sang
d’Ambre ou celui
du Chaos ? Suis-je épiée depuis
longtemps ?
Avait-il placé un mouchard magique sur mes armes lors de la
détention ?
Cela fait beaucoup de questions sans
réponses mais déjà quelques
certitudes.
Il me faut maintenant
réfléchir
à un moyen de sortir et si possible de leur soutirer des
informations…chaque parole, chaque geste pourrait
précipiter
mon évasion ou ma mort. J’agirais (ou tenterais
d’agir)
dans le flou tant que je connaîtrais pas leurs motivations
profondes.
Il me faut retourner en Ombre pour
fuir ce danger mais je dois alors me déplacer et ce cercle
d’énergie briserait ma concentration. Sont-ils au
courant du
fait où cherchent-ils seulement à
éviter mes
déplacements dans cette pièce de peur que je les
extermine ? Soit je trouve un moyen de rompre le sort qui me
confine ici mais je crains de manquer de talent magique, soit je dois
trouver le moyen de me déplacer selon un axe vertical
délimité
par les lueurs orangées. Vais-je être surveiller
nuit et
jour ? Si j’utilise la marelle comme
défense (p44),
aucune magie ne m’atteint me libérant ainsi du
sort
m’entravant mais si ma concentration est brisée,
la marelle
disparaît de mon esprit. Cela signifie-t-il que je
n’aurais
plus la capacité de voyager en ombre ? Dans ce cas
cette
méthode relèverait d’un profond
désespoir de
Léa, une fois que tout lui semblera tenter.
Enfin il semble que de nombreux
Ambriens est une forme chaotique (il conserve cependant leur
personnalité) et que celle-ci se déclare lors de
tensions trop fortes (blessure, fatigue…).
Cette forme me serait-elle d’un
quelconque secours pour franchir ce sort d’entrave si elle se
manifestait (malgré moi). Je ne pourrais plus affirmer ne
pas
être un démon cependant.
Enfin s’il
m’était
possible de devenir extrêmement petit, le voyage en Ombre
serait possible grâce à mes
déplacements à
l’intérieur du cercle d’entrave.
Le
diamètre du cercle permet-il un voyage en ombre
lors
d’un déplacement horizontal? Et vertical si elle
trouve le
moyen de partir du plafond et de se laisser chuter ?
Léa
chute et le sol s’éloigne de plus en plus, les
ténèbres
font progressivement place à la lumière, les
parois
rocheuses s’estompent sauf dans une direction…la
chute se
poursuit, vertigineuse, longue, très longue…la
paroi visible
devient celle d’une accumulation de strate
géologique un peu
comme les barres tithonique ou urgonienne de régions
montagneuses européennes…Léa chute
à quelques
dizaines de mètres de cette falaise dans ce décor
magnifique qu’elle connaît
parfaitement…Elle franchit une
couche de nuages et le paysage en contrebas se précise, il y
a
un long sentier sur une ligne de crête, des bosquets
d’arbres,
de grands arbres majestueux, des clairières ponctuent cette
immensité verte…une rivière coule au
fond d’une
vallée, une vallée dont la forêt a
brûlé
par un incendie datant de quelques années, des pelouses et
prairies se sont constituées…le ciel est bleu et
le soleil
au zénith, le vent quasiment absent malgré la
proximité
du littoral…Au loin une ville, une cité bien
connu et son
palais sur une proéminence, Ambre. Léa comme elle
l’a
fait de nombreuses fois sur Ombre-terre et ailleurs sait que le
moment est idéale au déclenchement de son
parachute, ce
parachute est un modèle récent, un second
parachute est
également présent dans le cas où un
incident se
produirait…la chute se poursuit mais désormais
très
ralentie par l’ouverture du parachute, en contrebas
Léa
aperçoit des chevaux courir et brouter paisiblement.
L’un
d’entre eux ne s’enfuit pas et regarde
Léa se poser dans
la prairie enfin…LIBRE. Je m’approche de
l’animal, une belle
bête, un coureur né, un athlète
endurant et
rapide…l’animal docile se laisse approcher et
même caresser
longuement par Léa sur l’encolure. Je lui explique
que
j’aimerais qu’il me rende un service afin de me
conduire à
quelques kilomètres d’ici…au palais
d’Ambre.
Partie 6
Recherche dans la bibliothèque
d’Ambre d’informations concernant les sectes
spécialisées
dans la capture des immortels et plus particulièrement sur
la
«secte de l’Orbe».
Rien et mes recherches ne peuvent
progresser du fait de mon absence de savoir magique.
Flora enquête sur Paris
à
la chapelle. Aucune trace.
Je rentre au Japon décidant de
ne pas poursuivre mes investigations car je ne souhaite approfondir
la piste Christophe, le roi de son plan.
Si je devais y aller, il me faudrait
y être déguisée. Une autre
possibilité
serait de se haler à lui par le Logrus ou la marelle
avancée
afin de s’entretenir avec lui.
Quelques jours paisibles
s’écoulent
dans ma propriété quand une nuit des ninjas
rentrent
chez moi…
J’en tue trois dans ma chambre et
j’assomme le quatrième. J’enfile ensuite
ma tunique et me
dirige rapidement vers les cris de mes employés. Un homme
est
blessé et mon intendant, qui m’a
élevé et que
j’apprécie…ciait a
été transpercé
d’une lame assassine.
Folle de rage je terrasse encore un
adversaire dans les jardins, un peu plus fort que les autres. Un
autre s’enfuit, loin devant moi. Je fonce le rattraper pour
lui
faire peur et prendre sa misérable vie d’assassin.
De retour, je n’appèle
pas
la police et décide d’expulser les corps sur
Ombre. Mais
avant je rejoins le ninja assommé afin de le faire parler ou
plutôt d’attendre qu’il parle.
J’ai précautionneusement
extrait le réservoir à poison d’une de
ses dents. Il
est ficelé très fortement que s’en ait
douloureux à
n’en point douter.