Ambre

Qui donc est l’auteur, l’artiste-tueur ?
L’anon dont les tracés à la craie s’animent
Qui agit à l’abri des regards
Et qui de son ombre observe hilare
Qui donc de l’ordre ou du chaos ?
Ou de tel sorcier maître des atouts
Est assez fou pour se risquer ainsi

De son esprit et de ses écrits, ses pensées et dessins s’animent
Comme si tout pouvait être créé à partir d’un simple dessin
Quel pouvoir étonnant et tout-puissant que le sien
Quel est le secret de ces lignes qui prennent vie ?
Peut-il ainsi lever des légions infinies ?
Et livrer à Ambre une guerre sans merci
Sinon quel autre dessein est dans la tête de ce vaurien ?

Si seulement une gomme pouvait effacer ces tueurs sournois
Aux capacités qui nous laissent pantois
Etres volumineux et bidimensionnels
Etres charnels et irréels
Rien de très rationnel
Des êtres dénués de pitié et à la destiné scellée
Comme issus d’une bande dessinée dont la fin reste à tracer
Qu’un créateur manipule selon ses propres pulsions et désirs
Afin de changer l’histoire d’Ambre qu’il veut ternir

Motivations noires et macabres d’un fou
Ego surdimensionné ou particulière cruauté
Mais pour écrire l’histoire, le présent il faut gagner
Qui croit pouvoir l’emporter sans qu’on puisse le localiser
C’est peut-être là une faille à envisager
Q’une fois retrouvé il ne soit plus un danger
Q’une fois retrouvé il implorerait notre pitié
A nous d’élucider ce mystère
Et anéantir les plans de cet être primaire


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