Le Monde de Toril

Journal de Nod

Page rédigée par Tam

Bon, on a enfin réussit à arriver à Arabel, et en un seul morceau, ce qui tient quand même un peu du miracle. Côté ambiance, le soleil chante et les oiseaux brillent... Cool! On s'est seulement fait contrôler trois ou quatre fois en chemin, y'en a pleins, des moins chanceux que nous qui se font arrêter pour interrogatoire, on nous regarde d'un oeil torve (eh non! Je n'ai pas l'habitude que l'on remette ainsi en doute mon super charisme de cuillère! Non mais!), bref, la confiance règne! Ils recherchent soit-disant des fuyards, et mon petit doigt me dit que Minuit doit en savoir bien plus que ce qu'elle dit. Et c'est pas dur, elle ne dit rien! On se débarrasse de Minuit (enfin!), on s'équipe, on fait diverses recherches (peu fructueuses, il faut garder les bonnes habitudes!), et on n'a plus qu'à choisir une direction pour continuer notre voyage. Ben ce sera l'ouest, puisqu'il paraît que c'est dans cette région qu'est surtout répandu le culte de Mirkule (Ah! Si cette sale bête puante n'était pas un Dieu! Je lui en foutrais moi des vols d'âmes!).

Et c'est reparti pour un bucolique petit voyage pour vierge effarouchée! Il faut absolument que je fasse attention à mes ongles! Quoique après un demi-jourr on se prend une tempête de neige sur le groin (Et d'abord! Elle vient d'où toute cette foutue blancheur immaculée, nom d'un Troll!), ça commence bien! On réussit à se dégotter une caverne bien éclairée (Ben oui! Ça existe quoi!) histoire de se planquer, et comme d'habitude, on regarde partout sauf en hauteur (Pourquoi est-ce qu'on fait toujours les mêmes boulettes hein?!?!) et on se reçoit des perceurs sur le dos. Miam, que ça fait du bien! On les éclate, et on trouve des traces de sang vers le fond de la caverne. On dégotte un gaillard victime des perceurs (Snif!) habillé de maille et portant l'emblème d'un lys argenté (Dommage, c'est pas la bonne couleur! Et merde!). Après une petite fouille, il porte un tube métallique. Echo était d'avis de ne pas l'ouvrir ou de le détruire, mais moi, c'est pas que je suis curieux, mais c'est tout comme! Le parchemin demande de l'aide à la ville d'Oran, on dirait que la ville d'Yspra n'est pas dans la merde hein! Pour une fois que ce n'est pas nous, mais je sens que ça peut encore venir! Bon, ben il ne reste plus qu'à attendre dans cette grotte puante la fin de la tempête. Et comme on ne peut jamais attendre bien tranquillement la fin d'une galère avant de tomber dans une autre, au cours de ma garde débarque joyeusement... un troll! Rien que ça! Mais celui-là, il n'est pas farceur, il est plutôt du genre à farcir! Et comme on n'est vraiment pas cons, mais pas du tout, après avoir flingué le troll, on oublie de le brûler, alors il se régénère, et nous refout férocement sur la gueule! Args, on a pu le reflinguer, mais elle n'est pas glorieuse la joyeuse (keuf, keuf!) troupe de supers (humhum!) aventuriers! Et Nodinou se retrouve à moitié cramé et pieds nus pour avoir empêché le troll agonisant de foutre le camp dans la tempête. Quel classe...

Bon, on récupère un poil, et vers midi le lendemain on peut continuer. Le soleil nous réchauffe enfin un peu, la neige fond, et nous on patauge. Et comme on ne cherche jamais, mais alors là jamais la merde, on se dirige vers ce qui nous semble être Oran, rien que ça! On trouve un camp gobelinoïde qui à l'air vide, mais en continuant, on dégotte une sentinelle dans les arbres. Je la neutralise assez facilement avec une petite fléchette dans le cul, bien badigeonnée de somnifère. Ma maman m'a toujours dit que la curiosité est un vilain défaut, mais difficile de se refaire non? Alors je vais voir ce fameux camp histoire de savoir si c'est un piège... et ça n'a pas l'air, quelle déception! La soupe est chaude, mais le camp est vraiment vide! Oh cruel désespoir! Comme la sentinelle n'a pas été tuée mais neutralisée, Ista peut l'interroger à loisir. Mais la conversation avec un gob est souvent limitée. On apprend que les copains de l'affreux petit vert sont partis pour un autre camp plus haut, et lui surveillait celui-ci pour quand ils reviendront. Apparemment ils doivent empêcher les renforts de parvenir à Oran, qui est attaquée par les gobs. Quant au chef qui tire les ficelle, ce larbin ne sait pas qui c'est, il est toujours masqué, mais on apprend qu'il s'agit d'un elfe noir. Alors là Echo franchement! Tes potes hein ils me cassent les couilles! Tout le monde sait que cette racaille n'est pas très fréquentable, mais je ne suis pas persuadé de vouloir m'y frotter d'aussi près quand même! Bon, on verra ça en temps et en heure. Là le sous-fifre affligeant que nous avons entre nos mains nous indique le chemin d'Oran, c'est à une journée. Il se fait un peu prier, mais il nous dit quand même qu'entre nous et la ville il y a deux autres camps, et que bien entendu, chaque camp a son chaman (gag!). Comme on ne peut rien en tirer de plus, je l'égorge. Ça en fera au moins un qui en nous emmerdera plus jamais!

Et on n'a pas le temps de disparaître discrètement (enfin, pas qu'on sache vraiment le faire, mais on pourrait au moins une fois essayer non?), qu'un gros brouhaha précède 15 hobgobelins tous d'armure vêtus, une gracieuse masse d'arme à la main. Donc en gros, c'est parti! Je leur fais un petit coucou amical... Mais on dirait qu'ils l'ont mal pris, ils se jettent sur nous, ces ingrats! Un petit portail en balance un sur son voisin, et mon charmant harem leur balance des flèches au museau. Mais manque de pot, deux fuyards tentent d'aller chercher du secours, les rats! Ma casserole adorée en flingue un et j'endors le deuxième. Il ne fallait pas nous tourner le dos, hehehe! On achève ces bestioles, j'égorge celui que j'ai endormi, et on peut tranquillement se mettre en route, jusqu'au camp suivant. Quelle belle balade bucolique quand même! Et voilou le camp numéro 2, un poil plus gros, mais c'est le contraire qui m'aurait étonné! On repère des sentinelles, et comme nous, on adore la discrétion (keufkeufkeuf!!!), on se met en position pour les neutraliser... Et tout part en couille, comme ça se doit! A voir on a loupé quelques sentinelles et je me retrouve entouré de 15 hobgobs! Bon, je suis un super aventurier, méga balèze et hyper courageux... et c'est bien pour ça que je leur balance une mini bombe. J'ai juste oublié un petit détail... J'en tue bien trois d'un coup, sauf que moi aussi j'ai morflé à mort! Et en plus, les portes du village sont en train de s'ouvrir! Vive la discrétion! Bon, alors là, la décision est dure à prendre. Je suis peut-être le plus haut niveau du groupe, mais je suis le plus misérable au combat, et là, je suis en sale position, tout en première ligne, et en encore plus sale compagnie, et je ne sais pas encore ce qui va me tomber en plus sur le pif alors... n'écoutant que mon courage... ou plutôt, utilisant pour une fois mon intelligence... je me sers d'un portail dimensionnel pour aller me planquer derrière Opale et Echo! Ben oui quoi, merde, on a une flopée de berserks brutaux et sanguinaires dans ce groupe, à côté je fais office d'un gamin de 5 ans qui veut jouer au grand, alors qu'ils se démerdent! Na! Bon, d'un point de vue théorique la réflexion était bonne, d'un point de vue pratique il faudrait peut-être que je révise mon jugement, vu qu'Opale s'est très rapidement écroulée comme une masse... J'aurais mieux fait d'aller me planquer derrière ma casserole favorite oui! Et comme il faut encore que ça empire, on voit deux demis-géants qui sortent du village. Non, on n'est pas dans la merde, mais alors là pas du tout! Bon, ben il ne nous reste plus qu'à couper en rondelles les hobgobs qui sont un peu trop proches... et à fuir dare dare dans la forêt! Et oui! Nous sommes des exemples pour les novelles générations d'aventuriers à venir! Cela va de soit!

On se planque, on se soigne et récupère un poil, et on se cache encore... Et à l'aube on repart pour une traversée DISCRETE! des camps qui nous barrent la route jusqu'à la ville. Pour une fois, ça ne foire pas trop, sauf qu'aux portes d'Oran, on a une étendue bien à découvert de 20 mètres... Chouette! Un petit portail, on est un peu patraque mais au moins on est aux portes, et les gardes ne sont pas trop cons parce qu'ils nous laissent entrer! Ouf, on peut respirer! Comme on n'est pas trop à la page de ce qui se passe ici, on va aux informations. On montre le sceau du parchemin, et on se fait conduire au bourgmestre Fieryn. Si on a tout compris, la ville d'Oran est complètement assiégée par les gobelins depuis la chute des météorites (encore ces saloperies de météorites! C'est pas bientôt fini les galères!!!). Et en plus, c'est un acte gratuit, le bourgmestre ne sait même pas pourquoi on leur en veut, cool! Et les verrues vertes capturées ont affirmées obéir aux ordres de... Noirpeau. Ça me rappelle quelques... très mauvais!... souvenirs. Mais où on s'est de nouveau fourré! Malédiction! (Oui, oui, je sais encore que je suis maudit, mais là, ça commence à peser lourd!). Mais on est sauvé! Le super bourgmestre à un plan pour se débarrasser des gobs! Deux capitaines doivent aller tuer leur chef, rien que ça! Quelle idée géniale! Même complètement abreuvé de bière naine j'aurais pu faire mieux que ça! Il paraît que Noirpeau se planque dans une caverne souterraine dans la forêt... De mieux ne mieux!

Bon, on est très con, mais quand même pas au point de tout gober les yeux fermés. On se renseigne un peu dans la ville. Alors le bourgmestre d'Yspra est le beau-frère de celui d'Oran, rien de spécial au niveau des familles, pas plus à propos de l'histoire de la ville. Choux blancs! Y'a bien deux ou trios météorites qui sont tombées dans le coin, et peut-être ces cons de gobs pourraient être possédés par cet abruti de Noirpeau, qui semblerait être psyoniste. Cool!!!! Et en plus je suis sûr que lui, il a la maîtrise de tous ses pouvoirs, pas comme moi, ça promet d'être équitable comme combat! Le bourgmestre sait à peu près où se trouve la fameuse caverne, il nous suffirait de suivre son fils Roland. Seul truc positif, on se fait héberger par le bourgmestre, au moins c'est gratuit! (Mais non, je ne suis pas près de mes sous voyons!). On se repose, se refait un peu (un tout petit peu!) d'équipement, Ista va glaner des infos... Et là ça devient plus intéressant! On dirait que ma douce Lys et notre cher Anthracite soient passé par-là, et soient allé dire un petit bonjour au bourgmestre, puis ils sont repartis. Et un gars qui me ressemblait à nous confondre surveillait leur chariot! Non de non! Mais qu'est-ce qu'ils ont bidouillé avec mon âme ces connards! Apparemment ils veulent aller vers Eauprofonde, tient, tient! Du bourgmestre on ne tirera rien de passionnant, mais ça c'est normal. Ils voulaient savoir si beaucoup de comètes sont tombées, si la magie fonctionnait, quelle est l'histoire de la région, des conneries quoi! Ben oui, sinon ce ne serait pas drôle!

Bon, il est l'heure pour nous de nous rendre utile et de sauver la veuve et l'orphelin! Ah que nous sommes beaux, forts et courageux! Roland et deux gars, Alphonse et Ernandaise (pauvre gars! Quel nom à coucher dehors!) nous conduiront à la grotte. Mais Sio fait la gueule et ne nous accompagne pas. Pfff! Quelle chochotte celle-là! Bon, il paraît qu'on peut sortir facilement. Pas d'engins de sièges, et malgré leur force militaire ils n'attaquent pas la ville, mais se contentent de faire un blocus. Point barre. Ils sont vraiment encore plus cons qu'ils n'en ont l'air! Roland pense qu'ils veulent juste empêcher que quelqu'un aille rapercher de l'aide. Nul! Bon on passe, on traverse le deuxième camp, et là c'est moins facile. On entend et voit des silhouettes qui se déplacent autour de nous, et pouf! Plein de petites sarbacanes nous visent, avec certainement un poison de sommeil (si ce n'est pas pire!). Nos farouches soldats nous protègent de leurs boucliers, les braves bêtes! Puis des drôles de formes se déplacent entre les arbres et s'éclatent au sol avant de reprendre leur forme. Chouette! Ça on n'avait pas encore eu! Des bizarres snotlings version slim nous attaquent! Youpi! Au cours de l'affrontement, ben moi... j'en ai même pas effleuré un! Je suis décidément des plus performants! Bon, on continue, on passe le troisième camp, on arrive à l'orée du quatrième... Et il nous semble bien trop agité à notre goût!! On passe quand même, et le cinquième sert de protection à la caverne. Ça promet d'être chaud! J'approche comme un roublard... ce que je suis d'ailleurs he! Cette foutue caverne est gardée par deux orcs, mais ça doit être normal non? On entend un cri d'uruk-ai au fond du trou (pas très bon pour notre matricule tout ça...!), et à en croire ce qu'il a dit, on a été repéré dans la forêt... (trop tard, on n'y est plus!! Gnagnagna! Chercher toujours mes petits amis!). J'endors un garde et Echo s'occupe du deuxième, il ne me reste plus qu'à, comme d'habitude, les égorger. On dirait que le sale boulot m'est définitivement attitré... Dois-je vraiment m'en plaindre? Bref, on s'introduit dans la noire caverne... (Rare qu'elles soient ensoleillées, je sais!). On descend un couloir qui s'enfonce, et au bout il y a de la lumière et une porte à droite. J'entre, je cherche des pièges, mais rien! Il me reste à farfouiller dans les deux gros coffres, heheheh! Dans le premier je dégotte des fringues de nobles, une épée courte et une paire de chaussure. J'embarque le tout, il faudra que je voie si les souliers et l'épée sont magiques! Ça pourrait être utile! Dans le deuxième coffre, je trouve pas mal d'or et deux bourses avec chacune un anneau couvert de runes, j'embarque.

Reste à continuer par le couloir qui part à gauche. Il s'élargit et on arrive dans une drôle de pièce baignée de lumière rouge... Pas bon tout ça! Un énorme cristal rouge siffle au plafond, et il y a comme un emblème de guilde peint au mur, une plume noire. (Mais où est-ce qu'on est de nouveau tombé et à qui on a à faire!!!!). On dirait que la pierre siffle une fréquence que les gobs entendent, mais ce foutu plafond est salement haut! Il faut détruire ce cristal, mais nos flèches se heurtent à une sorte de champ de force! Quelle poisse! Mais on n'a pas plus le temps d'y réfléchir puisqu'un elfe noir débarque, un loup blanc lui couvrant le visage (et ce n'est pas cet abruti de Noirpeau! Ça c'est déjà une bonne chose!), et il est suivit de 4 uruk-ai! De mieux en mieux! Bon, ben il ne nous reste qu'à briquer nos armes du sang de nos ennemis! Youpiiiiii! Echo s'attaque à l'elfe noir (entre congénères ils doivent s'entendre!), moi aussi (c'est moins risqué que de me farcir les autres bestioles) et le reste se farcit les uruks-ai. Mais le poison sur mes lames semble cautériser les plaies de cet empafé! Et Echo remarque le symbole de talona au cou de l'elfe noir! C'est bien ma veine! Le poison le soigne ! Non mais on n'y croit pas ça!!!!!!!! Je change d'épée et prend celle qui était dans le coffre (encore heureux que je l'aie trouvé, sinon j'étais bon pour lui taper dessus à coup de pied et de poing!!!!!!), mais ça ne m'avance pas vraiment à savoir ce que j'utilise, vu qu'on est sans magie! Mais quand est-ce que cette foutue magie va revenir!!!! Une fois qu'on a éliminé tous ces abrutis, je veux fouiller le corps du prêtre... et en bon abruti que je suis, je ne me doute pas que ses fringues sont empoisonnées et je tombe dans les pommes! Vraiment la classe! L'empoisonneur empoisonné! La méga classe que je vous dis! On dégote un peu d'or, et le prêtre a un anneau au doigt, mais ça je laisse Echo s'en charger! Pas folle la guêpe ! Roland est perplexe face à l'épée qu'utilisait l'elfe noir, il nous dit que c'est celle du capitaine Patron, un des premiers à être sorti et à avoir disparu. Puis il se fait embrocher par son collègue Alphonse (à que l'amitié est belle!), qui nous dit les yeux exorbités, «Sa volonté doit être faite!», et qui a au moins la décence de s'égorger tout seul! Ça tombe bien, mes fringues sont déjà dégueulasses, alors ça suffit! Et puis cette douce Echo qui se commence à se tenir la tête, puis se retourne contre nous la bave aux lèvres (ça lui va bien! Ouaf ouaf!). Je l'aurais bien tuée mais Ista m'en aurait voulu... alors je l'endors, ça va aussi (du moins pour le moment!). Et ma superbe casserole adorée réussit à détruire le cristal!!! Ah quel beau berserk! Petit problème... tout commence à s'écrouler autour de nous et je ne dirais qu'une chose: KASOS! Ouf, à un poil près on arrive à sortir de là avant de se faire enterrer vivant (et sans les honneurs dus à notre rang!) et on débouche sur un splendide spectacle: les gobs se foutent joyeusement dessus les uns les autres. Chouette, ça nous évitera de nous salir à faire le ménage!

Il ne nous reste qu'à rentrer tranquillement Oran, et pour une fois le chemin se passera sans problème! Hernandez s'occupera de tout raconter, ça nous simplifie la vie, et nous qui pensions en avoir finit avec ces conneries... raté!!!!! On doit encore prendre la tête d'un détachement pour aider les crétins d'Yspra! Non mais on a des têtes de saint-bernard! On se fait refiler des cheveux et un groupe de 25 hommes, et go! Mais oui, mais oui! On n'a vraiment que ça à faire! On arrive à Yspra, une ville fortifiée, qui est actuellement entourée de tentes. Ils n'aiment pas les maisons en dur ici????? On nous conduit au commandant de ce camp, qui est Armando, le fils du bourgmestre. Il paraît que le couple bourgmestrial est prisonnier dans la forteresse, quant au camp il est cerné par les trolls à cause de la relique de sang, un vieux bidule trouvé il y a 10 ans dans les mines, et qui a été vendu à son cher et tendre père. Or il paraît que depuis la chute des météorites, ce bidule appelle les créatures à lui. Et quand ces courageux humains ont voulu se débarrasser de la dite relique, ce machin à fait preuve d'une volonté propre. Et on dirait que celui qui est démoniaque se fait posséder par la pierre. De mieux en mieux! Avec l'équipe qu'on est, c'est vrai qu'on ne risque rien! (Heufheuf! Sauf moi bien sûr!). Et cette fameuse pierre serait... tout en haut du donjon, naturellement! Pas le temps de discuter longuement on dirait. Boum! Le donjon prend feu! Yepikai! Bon ben c'est pour nous, pour changer! On escalade les portes de la ville, mais ma casserole grimpe aussi bien qu'elle nage avec son armure... C'est-à-dire aussi misérablement que je combats! Quel spectacle! Dans la rue principale on se prend des gob à moitié en pierre et qui crachent un liquide vert corrosif. Le fait de les flinguer ne nous fait certes pas gagner du temps! Et en plus il s'agit de ne pas se perdre dans la ville pour rejoindre le donjon, et là, c'est vraiment pas gagné! On finit quand même par arriver au donjon, où on se fait accueillir par des golem orc, ou un truc comme ça. On a un peu de peine à les défoncer, et pendant ce temps le chapeau de la citadelle explose! C'est pas qu'on est stressé, mais c'est tout comme! Bon, grimpons! Tout d'un coup Opale choppe Echo et vole avec elle en haut et nous... ben on n'a qu'à grimper voyons! Et plus vite que ça! En haut, cette raclure de Noirpeau tient la pierre dans sa main et se trouve à côté d'un vortex rouge... Args, je vois venir qu'il va nous filer dans les pattes! Et bien entendu, il rigole et se taille! Prévisible... Le seigneur est au sol et encore vaguement en vie. Alors pendant que les saint-bernards s'occupent de lui... ben je fouille le secteur, ne sait-on jamais! Mais rien de rien! Parbleu! Puis arrive la cavalerie soldatesque (un peu facile ça! Après qu'on ait déblayé la route! Minables!). Bref tout est (presque) bien qui finit bien, on reçoit un peu d'or et un titre honorifique à Oran et Yspra (mais que c'est gracieux! J'en ai les larmes aux yeux! que de bonheur!!!!!). Ils feront quand même un truc utile (en tout cas c'est ce que je pensais à ce moment là...) en nous montrant un raccourci dans les montagnes pour Eauprofonde. Mais là aussi ma croyance s'est vite annihilée... vu qu'on est entré dans un drôle de brouillard bizarrement magique (non! Je veux le retour de la magie, mais pas comme ça!!!!), et tout à coup on se retrouve dans un village! On est tombé dans un portail sauvage! Non mais quelle poisse!!!! Et comble de malheur, c'est la pleine lune et on entend grogner Sio! Seule bonne nouvelle, c'est que ma casserole ne s'est pas transformée! Mais où est-ce qu'on s'est fait projeter non de non!!!!!!

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